IoT, trois lettres aux potentiels énormes. Apporter de l’intelligence aux objets qui nous entourent, voici l’idée forte de l’Internet des objets. Plus classiquement, la définition donnée est souvent cette dernière : « objets ayant des identités et des personnalités virtuelles, opérant dans des espaces intelligents et utilisant des interfaces intelligentes pour se connecter et communiquer au sein de contextes d’usages variés » (l’Internet des objets )
L’internet des Objet ou Internet of Thing est la nouvelle révolution internet, certains l’appellent le web 3.0. Il est souvent dit qu’en 2020, il y aurait plus de 50 milliards d’objets connectés et générera un marché de plus de 7 300 milliards de dollars dès 2017. Et ces chiffres évoluent rapidement.
L’IoT est plus qu’une évolution de l’internet, c’est une révolution qui commence à prendre une forme concrète dans notre quotidien.
Un des premiers usages de l’IoT se porte sur la domotique. L’automatisation des tâches du quotidien est au cœur des objets connectés.
On y trouve une multitude d’objets, mais une des plus connues est sans doute l’ampoule l’intelligente.
Nous pouvons trouver des produits comme les ampoules Wemo du constructeur Belkin ou bien les très populaires ampoules Hue de Philipps. À noter qu’une dernière mise à jour du firmware du système Hue de Philips empêche l’utilisation d’autres types d’ampoules non homologués Philips via un DRM. C’est sans doute le signe de l’industrialisation du marché des objets connectés, mais attention à l’usage abusif du DRM.
La société Nest est aussi présente avec un thermostat permettant d’envoyer une multitude d’informations.
La domotique peut aussi inclure tout ce qui est surveillance du foyer. Une fois de plus, la société Nest possède un très bon produit avec sa webcam, mais le marché est très ouvert et des constructeurs comme Belkin ou Logitech proposent des produits moins chers et tout aussi performants.
Un projet intéressant de la société Lively permettant à partir de plusieurs capteurs positionnés dans un foyer de remonter les informations de présence. L’analyse permettrait de pouvoir lever une alerte en cas d’inactivité anormale.
Secteur de niche, les cadenas électroniques vont pourtant prendre une place de plus en plus importante dans la vie de tous les jours et le « j’ai perdu mes clés » sera remplacé par « j’ai perdu mon smartphone »
Très beau projet de la société Noke, mais certains fabricants sont déjà bien avancé dans ce secteur comme la société française Okidokeys
Après la domotique, les habits connectés sont de plus en plus présents.
Sans doute un des exemples les plus parlant est ce vêtement pour bébé : le Mimo baby monitor. Ce vêtement inclut des capteurs (température, respiration…) permettant d’envoyer ces informations vers un smartphone. Maintenant, toutes les données corporelles du bébé sont disponibles. Il suffit de rajouter un babyphone et l’enfant est sous étroite surveillance.
Les adultes ont aussi droit à leurs vêtements connectés comme ceux proposés par la société Nuubo.
Bien sûr, un des gros secteurs de l’IoT concerne la santé et cela se voit avec les très nombreux projets comme des piluliers connectés.
Plus d’info sur ces nouvelles technologies connectées sur le site frenchweb
Un projet proche de la santé et qui n’est pas encore beaucoup exploité par l’IoT. Il s’agit des soins de beauté. Oku est un petit boitier qui permet de scanner la peau afin d’en déterminer son état. Ce petit boitier sera disponible en 2016 en Europe.
L’IoT utilise aussi des ibeacon, petits boitiers envoyant une information permettant de localiser les boitiers via une connexion bluetooth. Les boitiers jouant le rôle d’un trigger permettant à une application d’envoyer une information spécifique à l’utilisateur lorsque ce dernier reçoit un signal du boitier via une application sur son smartphone.
Une des sociétés innovantes est Estimote. Elle propose des boitiers iBeacon, mais aussi d’autres boitiers plus faciles d’accès appelés stickers.
L’IoT est aussi très utilisé dans la géolocalisation des objets ou des personnes.
Le système de géolocalisation de la société ActvContent permet de tracer un objet ou un individu via un petit boitier. Ce boitier appelé Tango est secondé par un routeur permettant de recevoir les informations soit via Bluetooth, mais aussi via des réseaux radio bas débit comme Z-Wave. Ce routeur permet alors une connexion au web pour faire transiter les données.
Mais il existe déjà de belles réalisations utilisant la géolocalisation GPS, notamment pour le sport.
L’expérimentation des boitiers capturs permettant la géolocalisation des coureurs en est un bel exemple. Cette technologie s’appuie sur le réseau radio bas débit Sigfox.
Les capteurs permettant d’enregistrer des informations et de les restituer pour le grand public commencent à voir le jour. C’est notamment le cas dans le monde de la course à pied avec l’apparition de la solution RunScribe. Elle consiste en un petit boitier que l’on attache à sa chaussure et qui permet d’acquérir une multitude de données sur sa foulée. Projet Kickstarter, ces petits boitiers sont maintenant à la vente et je ferais très prochainement un test détaillé de cette solution.
Nous pourrions parler de ces petits robots comme le Robohon qui devrait sortir l’année prochaine au Japon. Ce petit robot vous sert de téléphone, prend des photos et les projette, danse, appelle un taxi, vous réveille…bref un véritable ami.
Pour finir, voici ce petit boitier noir permettant de prendre des photos de façon automatique suivant différents paramètres comme la géolocalisation, le changement d’environnement, bref, vous mettez ce boitier à votre col et il prend des photos de votre journée.
L’IoT est maintenant au cœur de beaucoup de stratégies des grandes entreprises. Les mastodontes de l’informatique l’ont bien compris et, comme le cloud il y a quelques années, les stratégies IoT voient le jour. Microsoft notamment en fait une technologie que ses outils maitrisent.
La France peut aussi se targuer d’être un pays à la pointe de la création de l’usage des IoT comme peut en témoigner le programme « French IoT »